Un an après la parution d’Alexandre Martel, son dernier album, dans lequel il questionne la notion même de masque au cœur de son œuvre, Anatole annonce la tenue de deux concerts-événements qui marqueront la fin de sa tournée. Intitulé Soleil noir, son spectacle est l’occasion pour lui de manifester sa vision sans compromis, après près d’une décennie à devoir bricoler.
Se targuant de présenter le spectacle au plus bas niveau de décibels en province, Anatole se propose d’étendre cette quête de pureté et de sobriété à la dimension visuelle de son spectacle. Une exploration de la lumière blanche et directe, ardente lumière solaire dont on ne peut s’échapper, à laquelle on ne peut rien cacher, et qui à la fois diffuse le contour des choses et découpe le réel tel le rasoir d’Apollon. Il sera également question de l’ombre, conséquence de cette lumière et non son contraire. Cette ombre toujours fugitive, toujours en mouvement, sur laquelle on ne peut compter qu’à certain moment de la course de notre étoile. Sur scène, il sera midi plein, l’ombre sera à son plus court, et Anatole ne se cachera plus.
Signant lui-même la mise en scène, Alexandre Martel (Lou-Adriane Cassidy, Thierry Larose, Alex Burger, Keith Kouna, Lysandre, LUMIÈRE) s’adjoint l’expertise de Mathieu Poirier (Les Louanges, Le Cirque du Soleil, Histoire sans Paroles) aux éclairages. Il sera également entouré de ses plus fidèles collaborateurs : Jean-Étienne Collin-Marcoux (Gab Paquet, Blaze Velluto Collection, Beat Sexü) à la batterie, Jean-Michel Letendre-Veilleux (Pure Carrière, Alexandra Lost) à la guitare, Sam Beaulé (Gazoline, Thierry Larose, P’tit Belliveau) à la basse, Antoine Bourque (Les Lunatiques, Hubert Lenoir) au wurlitzer et Lou-Adriane Cassidy à l’orgue.
Durée du spectacle : 2 heures avec entracte
Première partie Bolduc Tout Croche
Ouverture des portes 19 h/ première partie 20 h