Avec la sortie de son premier enregistrement en 2003, intitulé Changing Places, le Norvégien Tord Gustavsen a proposé un nouveau son qui a attiré l’attention du monde entier, ce qui est un exploit extraordinaire compte tenu de la riche histoire du piano jazz. En ne jouant que ce qui dit quelque chose et en laissant aux auditeurs l’espace nécessaire pour le savourer, ses groupes allient beauté et intensité émotionnelle, touchant les âmes d’une manière que beaucoup qualifient de spirituelle. « Pour moi, jouer du piano est très proche d’une méditation ou d’une prière », explique-t-il. « Il s’agit de s’ouvrir aux forces de la beauté et de la transcendance.”

With the release of his first recording in 2003 entitled Changing Places, Norway’s Tord Gustavsen came forth with a new sound that commanded worldwide attention, an extraordinary achievement given the rich history of jazz piano.  Playing only that which says something and leaving space for listeners to savor it, his bands unite beauty and emotional intensity, touching souls in a way that many describe as spiritual. “For me, playing the piano is very similar to a meditation or prayer,” he says. “It’s about opening up to the forces of beauty and transcendence.”